Toutes les critiques de La Couleur dans les mains

Les critiques de Première

  1. Première

    Une jeune peintre en herbe nouvellement installée dans un studio parisien, se voit obligée de franciser le nom qui apparaît sur sa boîte aux lettres. Yasmine Bellifa devient ainsi Janine Beli. Un “détail” qui la renvoie à la mémoire de parents qu’elle n’a pas connus, victimes du terrorisme en Algérie, et qui transforme son expérience de la bohème en crise existentielle. Pour son troisième long, la romancière Nora Hamdi adapte l’une de ses œuvres dans une littérarité qui ne laisse aucune place aux sous-entendus que permettent les images. Ici, l’errance dans la Ville Lumière – dont on ne voit que les recoins – se constitue journal intime didactique sans jamais réussir à dissimuler les fragilités techniques de ce tâtonnement de film, ou la langueur du personnage se transforme en longueur.

    Chloé Delos- Eray